academic women for justic

Academic Women for Justice
Femmes universitaires pour la justice

Political Action, Advocacy and Strategy Assistance for Academic Women


Issues and Campaigns

Academic Women for Justice/Femmes universitaires pour la justice has identified four main sectors for action:

  • Campus Safety
  • Protection against Discrimination and Harassment
  • Career Advancement
  • Research

Campus safety: Many of our campuses still remain unsafe for women. University Administrations and Security Services continue to take a paternalistic approach which places the onus on women to keep safe by restricting their own movements. Campus Police report only to their University Administration and accountability is problematic. It's time to require enforceable standards for women's safety on campus.

Students worry about safety at York University

AWJ/FUJ calls for inquiry into safety at York University

Perpetrator of 2007 rape of Carleton University student never identified

Safety statistics required at Public Universities in U.S. but why not in Canada?

Inquiry into Sexual assaults at U.S. University but no inquiries in Canada

"The Art of Intimidation: Sexism and Destiny at Queen's" by Alison Dickie in This Magazine March 1990.

Protection against Discrimination and Harassment: Women continue to be harassed, bullied and discriminated against on our campuses. The devastating effect of this violence against women is too often trivialized by administrators, and our faculty associations and unions have demonstrated a very uneven commitment to equity, too often leaving women vulnerable to abuse of power and reprisals. As women, we have the right to a discrimination-free learning and working environment and it's time to look at how we can achieve this. AWJ is encouraging women to demand action from their faculty association or union, or to take their case to the appropriate Human Rights Tribunal.FQPPU Awareness and Action Guide on psychological harassment in the university.

Career advancement: Women students are not being mentored. Women faculty are channelled into uncompensated administrative work at the expense of career-building. We are over-represented in part-time and contractual appointments. Our work is undervalued and discredited. Pay inequities are not uncommon. Studies on chilly climate and low rates of promotion have consistently documented the lack of equality for women in the academe. It is time for action and solidarity.

Ivory Tower Equity Audit (2010) compiled by Wendy Robbins & Bill Schipper

Research: Research about and by women remains under-funded and unrecognized. Women continue to be under-represented in prestigious research chairs. The situation is particularly dismal for women in sciences and engineering, as the recent nomination of only men to the Canada Excellence Research Chairs demonstrates. It is time to have women's research expertise recognized and encouraged.

Under-representation of Women in Canadian Research Chairs:

In 2003, eight women academics filed a complaint with the Canadian Human Rights Commission alleging that "Industry Canada's Canada Research Chairs (CRC) program is discriminating contrary to s. 5 of the CHRA against individuals (academics) who are members of the protected groups set out in s. 3 of the CHRA, in particular: sex, age, race, sexual orientation, colour, persons with disabilities, national, ethnic origin, and family status."

Request for a Special inquiry, or s. 5 complaint against Industry Canada, re the "Canada Research Chairs" Program, Canadian Human Rights Commission

This complaint was successful, but in May 2010, the Government of Canada nonetheless awarded all 19 of its first Canada Excellence Research Chairs to men, and the Harper Government is now looking at revising its equity legislation. For more information: http://www.unb.ca/par-l/CRC_complaint.htm

Nadia Ghazzali and Nydia Morin-Rivest: Detailed Report on Canadian Research Chairs by University and Tri-Council Source.

For more information: http://www.chaire-crsng-inal.fsg.ulaval.ca/


Enjeux et combats

Femmes universitaires pour la justice/Academic Women for Justice a identifié quatre grands thèmes d’intervention:

  • La sécurité sur nos campus
  • La protection contre la discrimination et le harcèlement
  • L’avancement professionnel
  • La recherche

Sécurité sur nos campus : Les femmes ne sont toujours pas en sécurité sur nos campus. Les administrations universitaires et leurs services de sécurité continuent à adopter une approche paternaliste qui remet le fardeau de la sécurité sur les femmes elles-mêmes. Souvent, ces services de sécurité ne rendent compte de leurs activités qu’à l’administration de l’université, court-circuitant ainsi toute imputabilité. Il est temps d’exiger l’adoption de normes relatives à la sécurité des femmes et de mesures efficaces pour assurer leur mise en vigueur.

Protection contre la discrimination et le harcèlement: Les femmes continuent à être les cibles de harcèlement, d’intimidation et de discrimination sur nos campus. L’effet dévastateur de cette violence contre les femmes est souvent banalisé par les administrations universitaires et nos syndicats et associations de professeurs (e)s ne montrent pas de volonté réelle pour respecter leurs engagements envers l’équité. Il en résulte que les femmes universitaires sont trop souvent laissées pour compte, quand elles ne font pas l’objet d’abus de pouvoir et de représailles. En tant que femmes, nous avons le droit à un milieu d’apprentissage et de travail libre de toute discrimination et il est temps de voir concrètement comment nous pouvons faire respecter ce droit. FUJ encourage les femmes à exiger de leur syndicat ou association de professeur(e)s des actions concrètes et efficaces. L’Association offre son entière collaboration aux femmes qui veulent porter plainte aux tribunaux des droits de la personne.

Rapport du Comité ad hoc sur le harcèlement psychologique de la FQPPU

Guide de sensibilisation de la FQPPU

Avancement professionnel : Les réseaux traditionnels de mentorat ne fonctionnent pas pour les étudiantes. Les professeures sont encouragées à s’occuper de tâches administratives aux dépens de leur travail de recherche. Trop de femmes se trouvent dans des postes contractuels ou des postes à mi-temps. Notre travail n’est pas apprécié à sa juste valeur, quand il n’est pas carrément dévalorisé ou discrédité. Dans de trop nombreuses universités canadiennes, il reste encore des inégalités salariales. Les études sur le milieu du travail et l’accès à la promotion dans nos universités démontrent systématiquement que le chemin de l’avancement professionnel est semé d’embûches pour les femmes.

Femmes et recherche : La recherche sur les femmes et faite par les femmes demeure sous-financée et n’est pas reconnue à sa juste valeur. Les femmes sont encore sous-représentées dans des chaires de recherche prestigieuses. Dans les domaines de la science et du génie, la situation des femmes est particulièrement désastreuse. En mai 2010, lorsqu’on a annoncé le premier groupe de 19 titulaires de Chaires d’excellence en recherche du Canada, il n’y avait étonnamment aucune femme sur la liste! Il est temps d’encourager et de faire reconnaître l’expertise des femmes.

Sous-représentation des femmes dans les Chaires de recherche du Canada :

État des lieux : En juin 2010, la professeure Nadia Ghazzali, titulaire de la Chaire CRSNG-Industrielle Alliance pour les femmes en sciences et en génie au Québec, a compilé avec Nydia Morin-Rivest, des statistiques sur les chaires de recherche financées par le CRSH, l’IRSC et le CRSNG y compris les chaires de recherche d’excellence. Ces statistiques ont été "analysées par niveau (1 pour sénior, 2 pour junior), par sexe (féminin, masculin) et par organisme subventionnaire (CRSH, CRSNG, IRSC) pour l’ensemble des universités canadiennes (global), pour chacune des universités canadiennes classées par ordre décroissant du pourcentage de chaires détenues et pour l’ensemble des universités québécoises (universités québécoises)."

Les résultats démontrent que les femmes n’occupent que 16, 51 % des chaires de niveau 1 et 31,62 % des chaires de niveau 2. Dans l’ensemble, seulement 25,17 % des chaires sont occupées par une femme. Parmi les universités qui se situent en-dessous de la moyenne nationale (déjà insuffisante) : Université Laval (17,11 %), Queen’s University (19,23 %), Université de Sherbrooke (20,69 %), University of Calgary (20,29 %), Carleton University (20,83 %), Université de Montréal (21,43 %), University of Waterloo (21,57 %), McGill (21,68 %), University of British Columbia (22,97 %), McMaster University (23,81 %)….etc.

Voir : Chaires de recherche du Canada : rapport détaillé

Plainte contre Industrie Canada :

En 2003, huit femmes universitaires ont déposé une plainte devant la Commission des droits de la personne du Canada alléguant que "le programme de Chaires de recherche du Canada d¹Industrie Canada est discriminatoire selon s. 5 de la Loi canadienne sur les droits de la personne à l¹égard des personnes (universitaires) qui font partie des groupes énumérés dans s. 3 de la même loi qui interdit la discrimination fondée sur la race, l¹origine nationale ou ethnique, la couleur, la religion, l¹âge, le sexe, l¹orientation sexuelle, l¹état matrimonial, la situation de famille, l¹état de personne graciée ou la déficience." En dépit d¹une décision positive, le Gouvernement du Canada a récidivé en mai 2010 en nommant 19 hommes (et aucune femme) aux Chaires d¹excellence en recherche du Canada et le gouvernement Harper cherche maintenant à modifier la législation sur l¹équité.

Voir la plainte déposée contre Industrie Canada:

http://www.unb.ca/par-l/CRC_complaint.htm

Femmes et sciences :

Colloque de la FQPPU Femmes et sciences